Barbey d'Aurevilly à St Sauveur-le-Vicomte (50)








La maison natale a été rachetée et tansformée

propriété et gestion : commune St-Sauveur

Musée Barbey d'Aurevilly des objets et oeuvres rassemblés




 





"plus célèbre que connu", Barbey a "l'aristocrate plaisir de déplaire"
Au début des années 1920, le propriétaire de l’appartement de la rue Rousselet à Paris donne congé à Louise Read et elle se trouve dans l’impossibilité de conserver plus longtemps les manuscrits, le mobilier et tous les souvenirs de Jules Barbey d’Aurevilly. Elle en fait don à Saint-Sauveur-le-Vicomte cité natale de l'écrivain. Un musée est constitué en 1925. Ce premier musée aménagé à l’étage d’un bâtiment qui se trouve dans la cour basse du Vieux Château est confié à Louis Yver qui sera le premier conservateur du musée. Constitué de deux pièces, il est conçu comme une maison d’écrivain et reprend l’agencement de l’appartement parisien.

Au cours de la période 39-45 les objets exposés sont détruits pour une grande part. En 1953, Auguste Cousin forme un Comité en vue de reconstituer un second musée Barbey d’Aurevilly à Saint-Sauveur-le-Vicomte.
Après une interruption de douze années, le musée Barbey d’Aurevilly rouvre ses portes le 22 avril 1956 au logis Robessard.
En 1989, lors de la commémoration du Centenaire de la mort de Jules Barbey d’Aurevilly, le musée est transféré dans la maison familiale de l’écrivain, acquise à la fin des années 1980. Le 3ème et actuel musée ouvre donc ses portes au 1er étage de cette maison située au 64 rue Bottin Desylles.

En 2008, à l’occasion du Bicentenaire de la naissance de Jules Barbey d’Aurevilly, le musée double son espace d’exposition en récupérant le rez-de-chaussée utilisé jusqu’en 2007 par la Communauté de communes.

Barbey habita ici jusqu'à l'âge de dix-huit ans, ce qu'évoquent les plus belles pages de son journal intime, le Mémorandum de 1864. A l'étage qui a conservé ses cheminées, son pavage, ses lambris, ses plafonds anciens, dans des pièces qui ont fait l'objet d'une restauration soignée, le visiteur voit :
- la chambre jaune où des portraits, des tableaux, des suites d'illustrations témoignent du caractère régionaliste de romans comme Une vieille maîtresse, L'ensorcelée, Le chevalier Des Touches, Un prêtre marié et Une Histoire sans nom.

- la chambre bleue, avec mobilier de l'époque de l'enfance de l'écrivian.

- des portraits de famille, et le buste en bronze qui a inspiré à Léon Bloy La Méduse Astruc (dépôt du Musée du Louvre).

Des collections considérablement enrichies rappellent la vie, l'oeuvre, les amitiés de Jules Barbey d'Aurevilly. Citons parmi les précieux manuscrits, Deuxième Mémorandum, Le cachet d'Onyx, un très grand nombre de lettres autographes de Barbey d'Aurevilly, ou à lui adressées par des contemporains célèbres, des éditions originales et ouvrages somptueusement reliés, mais aussi des vêtements et divers objets lui ayant appartenu.
informations recueillies dans le blog de PFCK

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