Alphonse de Lamartine autour de Mâcon






La maison de Milly de l'enfance
propriété privée.
meubles et livres, jardin

le château de la famille de Saint Point
propriété et gestion privée.
musée familial avec les objets que Lamartine aimait garder près de lui




 




Milly, la maison de l'enfance

Une grille en fer forgé précède la maison d'enfance de Lamartine. C'est dans cette demeure du 18e s. que le poète passa son enfance auprès d'une mère tendre et affectionnée. Lamartine restera toute sa vie très attaché à Milly et à ses paysages de vignobles. Aussi c'est avec douleur qu'il vendit en 1860 la propriété familiale pour échapper à la ruine.

Les acheteurs puis leurs descendants respectent l'engagement de conserver le caractère qu'elle avait à l'époque du poète. Après la visite du jardin, on peut voir (sur réservation) l'intérieur encore meublé de la maison, ainsi qu'un espace « livres et documents » évoquant son enfance, ses sources d'inspiration et son activité viticole.



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Les nombreux lieux de séjours de lamartine
Lamartine naît à Mâcon en 1790 18 rue des Ursulines (dans une maison qui lui appartiendra ensuite et qu’il vendra en 1828). Le même corps de bâtiments comprend la maison du 3 rue Bauderon-de-Senecé, dont il hérite en 1833 et qu’il vend en 1861 à sa soeur.
Il passe à Mâcon ses années d’enfance. A partir de 1805, les Lamartine habitent l’hôtel d’Ozenay, 15 rue Lamartine (baptisée ainsi en 1842, de son vivant !). Le poète vit là jusqu’à 1820.
La maison de Milly est à quatorze kilomètres de Mâcon. Elle a été construite au début du 18ème siècle par un ancêtre de la famille. Il y réside, en alternance avec Mâcon, jusqu’à son mariage (surtout entre 4 et 15 ans) et y compose certaines Méditations poétiques. Il en est propriétaire de 1830 à 1860. Sa mère plantera du lierre au pied du mur nord pour que la maison ressemble à la description qu’il en donne dans La vigne et la maison (Cours familier de littérature, 1857).
La "maison de Jocelyn" est le presbytère de Bussières, près de Milly. Là, l’abbé Dumont, premier précepteur de Lamartine, aurait inspiré l’histoire de Jocelyn. Le texte gravé sur sa dalle funéraire, sur le côté de l’église de Bussières, montre l’amitié que le poète lui portait. Au-dessus de Milly se trouve la "grotte des aigles" du récit.
Autres demeures de l’auteur. Lamartine a également séjourné à :


Le château de Saint-Point

Pierre de Lamartine, père du poète, achète aux enchères en 1801 ce château qui remonte au Moyen-âge. Alphonse de Lamartine le reçoit en dot lors de son mariage avec l'anglaise Mary-Ann Birch en 1820 et en fait sa demeure familiale. Enthousiasmé par le style anglo-saxon, il fera d'importantes restaurations, construisant une galerie quadrilobée avec terrasse, un porche gothique à colonnettes, une tour dîte "de l'horloge", un pavillon pour agrandir le château. Il aménage aussi des jardins à l'anglaise.

Le château qui est visité aujourd'hui est resté en l'état, musée familial avec les objets que Lamartine aimait garder près de lui.

A l'extrémité du parc, il a fait édifier un tombeau où reposent avec lui tous les siens.

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Espace Lamartine musée des Ursulines

Cet espace situé au premier étage du musée des Ursulines évoque Alphonse de Lamartine (Mâcon, 1790 – Paris 1869) sous différentes facettes : le poète romantique, ses voyages et lieux d’inspiration – Milly et Saint-Point -, le rôle artistique de sa femme Marianne et les paysages mâconnais. D’autres œuvres majeures évoquent l’homme public que fut Lamartine à travers son engagement politique, le gouvernement provisoire de 1848 ou l’abolition de l’esclavage par exemple et les nombreuses représentations, fidèles ou caricaturales, qui ont fait passer son image à la postérité.

Le musée consacré à Alphonse de Lamartine a été créé en 1969. Il occupe le premier étage de l'hôtel Senecé, demeure aristocratique représentative de l'architecture civile du XVIIIe siècle, devenue propriété et siège de l'Académie de Mâcon. Cette société savante, fondée en 1805, élut par deux fois Lamartine comme président. En 1990, le musée à été rénové par la ville de Mâcon qui en assume depuis, le fonctionnement et la gestion. Les collections Lamartiniennes (propriété des Musées et de l'Académie de Mâcon), sont présentées dans onze salles.

Elles sont essentiellement constituées de peintures, de sculptures, d'objets personnels ainsi que de documents graphiques, gravures et dessins, qui donnent un aperçu du regard de son époque sur l'oeuvre du poète et sur les actes de l'homme politique. Récemment, acquisition et donation ont permis d'augmenter les collections concernant la période de 1848 (manuscrit autographe du discours donné à Mâcon le 18 juillet 1847, estampes et médailles illustrant la révolution de 1848). Cet ensemble muséal représentatif sert d'introduction à la visite de lieux historiques : Milly, Saint-Point, Montceau où Lamartine vécut.

Le château de Montceau

Dans cette vaste demeure, Lamartine venait pour diriger ses affaires, il y vécut dans sa vieillesse. Aujourd'hui elle abrite une Maison pour le 3ème âge.