Ce château n'en fait pas mention, Guy de Maupassant y est né mais n'y a pas habité. En fait, ses propriétaires de l'époque le louaient tout ou partie, ce qu'a fait brièvement le père de Guy de Maupassant au moment de la naissance de ce dernier, lui donnait l'illusion de "consolider" la particule "de" précédant son nom qu'il venait d'obtenir.

Laure de Maupassant, mère de Guy, habitait Etretat et possédait un verger dans le grand Val. A 33 ans, Guy de Maupassant a eu un de ses premiers succès littéraires avec sa nouvelle « La maison Tellier » et a prévu en 1883 de se faire construire une maison dans le Grand Val (actuellement rue Guy de Maupassant).

Sa mère lui donna son verger et il acheta le terrain mitoyen où il y avait vraisemblablement un cabanon en bois. A cet emplacement il fit construire une petite maison entourée d’un balcon au premier étage.

Une partie de la maison brûla, il fit alors construire une maison plus grande en ajoutant une salle de billard et en couvrant le balcon au nord tout en conservant les volets d’origine Le couloir ainsi créé possède de remarquables boiseries et placards d’époque construits par le menuisier Monsieur de Peyrant.

Tout au long des 15 ans qu'il a vécu dans cette maison, Maupassant a organisé des fêtes, écrit des textes et bien entendu agrandi la maison (en trois étapes).



Des travaux de restauration débutent alors. En 2014 l’association « les amis de la Guillette » est créée.

Actuellement la maison n'a pas beaucoup changé depuis l'époque de l'écrivain dont elle conserve le souvenir, que cherche à préserver l'association des amis de la Guillette, avec les propriétaires.

Un espace de vie cossu et raffiné où l’on retrouve certains éléments d’époque : des boiseries, des placards et des cheminées, un vitrail original confectionné par Eugène Oudinot – l’un des plus célèbres peintres-verriers du XIXe siècle – et des peintures faites par le cousin de l’auteur. La taille de la villa, elle, reflète bien le goût de l’écrivain français pour les mondanités. Dotée de nombreuses pièces à recevoir et, vraisemblablement, d’un grand nombre de chambres, elle permettait à l’auteur de recevoir à la campagne le beau monde qu’il avait pour habitude de côtoyer à la ville.