Le Petit Journal 11 mai 1919
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La nouvelle Italie
Rome mai 1919
L'Italie est une mère qui, ayant depuis cinquante ans couvé son unité, se précipite à la fin dans la bataille pour la faire éclore.
Et arrivera ce qui arrivera. Or d'Annunzio est le guide. C'est l'apôtre de la nouvelle religion.
"Notre soeur latine". Oui, l'Italie est notre soeur latine. Mais ce qu'il faut surtout que la France soit, pour la contenter, c'est son amie et son alliée. La "soeur latine" sera par dessus le marché.
fin collaboration avec Le Petit Journal - collaboration à L'Excelsior
En Italie avec l'épopée de d'Annunzio - septembre à décembre 1919
J'entends dire à Paris :"d'Annunzio, c'est un fou!" Il me parla le plus froidement du monde. Pour lui sa résolution est prise : si l'Italie cédait Fiume, lui, la reprendrait. Il la reprendrait tout seul.
Regardons un peu ce qu'est le nouveau d'Annunzio... C'est un État dans l'État. Où il passe, l'admiration murmure, où il doit passer l'admiration halète, où il est passé, l'admiration résonne... Ce qui fait sa force, c'est qu'il a dit : "faisons la guerre" et qu'il l'a faite. Il y a perdu un oeil, mais y a gagné de la voix. Au-dessus des représentants du peuple, il parle : c'est l'oracle.
Lui-même a oublié qu'il fut romancier, dit-on? Est-ce vrai? Il est soldat. Il est commandant de la squadra de San Marco... Dans tout Rome, les deux d'Annunzio s'empoignent, et l'homme de lettres roule sous l'homme d'action. Pour agir, il agit. Le pape lance des bulles; lui, expédie des messages.
Ce que j'ai vu en arrivant aux portes de Fiume
Mattiglio, à cinq kilomètres de Fiume, 18 septembre
Soixante-quinze kilomètres séparent Trieste de Fiume. Nous en avons accompli soixante-dix. Nous sommes à Mattuglie. Là, se dresse la muraille de Chine. Derrière, d'Annunzio, déjà coulé dans le bronze, avec on ne sait plus combien d'hommes, est enfermé dans Fiume.
Les troupes anglaises sont à Abbazia, l'ancienne Nice autrichienne, à dix kilomètres sur le golfe - en villiégiature. Les troupes françaises n'avaient pas quitté Fiume tout de suite. Elles sont parties depuis.
Le bloc en dentelle
L'entretien avec le "dictateur" de Fiume
Fiume
J'ai gagné Fiume, en pleine nuit, dans la barque d'un pêcheur. Nous sommes au coeur de l'action. Gabriele d'Annunzio est dans l'un de ces salons prenant jour ici.. Et simplemment, poussant lui-même la porte, d'Annunzio vient à nous... Vous êtes donc parti de Venise le 11? "Oui. Je quitte Venise, j'arrive à Ronchi... Toutes mes troupes me suivent. J'entre à Trieste, j'ai une véritable armée : des régiments entiers, des mitrailleuses, des autocanons... J'entre dans Fiume. Ce fut l'heure la plus flamboyante de mon existence. Pas une femme, pas un enfant qui n'ait sa palme à la main."
Où étaient les troupes alliées? "Je ne les ai pas vues"
L'Excelsior 1 octobre 1919
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Fiume, la passion de deux peuples
Sussak slave, Fiume italienne, face à face
D'Annunzio refuse d'évacuer Fiume
L'armée et la marine n'obéissent plus au gouvernement de M. Nitti
Rome 12 octobre
Tous les efforts que le gouvernement tente depuis un mois pour noyer le péril d'Annunzio ont échoué. d'Annunzio est à Fiume et n'en sortira pas.
d'Annunzio est toujours à Fiume mais ses arditi sont partis
Abazzia 9 janvier 1921
L'astre de Gabriele d'Annunzio vient de se coucher derrière le Monte-Maggiore. Il fait cependant un peu de soleil...Il est encore dans ce palais, tout près, d'Annunzio. Mais, aujourd'hui, son pouvoir est éteint - son pouvoir matériel, bien entendu. Entouré de quinze cents de ses plus purs légionnaires... il n'est plus que le dernier des rebelles... demain nous serons à Fiume... pour le moment, ce sont les légionnaires qui en sortent.
L'Excelsior 16 janvier 1921
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DDDD

d'Annunzio ne veut plus que le silence, et refuse tout honneur
Fiume 10 janvier 1921
C'est fini. L'incendie est éteint. La dernière étincelle vient de sombrer en mer. Fiume est dépouillé de son heaume, de sa cuirasse, de son épée. Fiume n'est plus qu'un corps sans épée et qui choit. Le blocus déjoué, vous allez seul.
Avec les nationalistes arabes du Proche Orient - décembre 1919 juillet 1920
Français et Anglais sont chargés de la tutelle de pays qui ne sont pas officiellement en guerre, mais dont la situation anarchique, avec de multiples ethnies et religions, crée un climat de terreur permanent pour tous les habitants. Il semble qu'A.L. ait circulé assez largement dans toute la région de l'actuelle Arabie Saoudite (le Hedjaz) de l'Egypte du Liban et de la Syrie, décrivant des situations compliquées, et des récits de massacres d'Arméniens à Orfa en Turquie.
Albert Londres pour la première fois décrit un territoire qui n'est pas en guerre. La terreur et les réglements de comptes y règnent, certains aspects de cette situation se retrouveront plus tard en Chine, comme pour ce qui est décrit sur Damas ci-dessous. Mais le ton général n'est pas en verve, c'est celui de la dénonciation d'une propagande et d'actions visant à oter tout crédit à la présence française.
L'Excelsior 9 décembre 1919
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le général Gouraud fait une entrée triomphale à beyrouth
Beyrouth 22 novembre
Gouraud monte sur son cheval blanc. Le soleil fait briller les neiges du Liban. Le long des trottoirs sont les enfants. Ils chantent. Ils ne chantent pas tous le même chant. Que c'est faux, entendu par l'oreille, que c'est juste, entendu par le coeur!
L'Excelsior 10 décembre 1919
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les soldats français de Gouraud ont relevé les Indiens d'Allenby
L'Excelsior 27 décembre 1919
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Des bandits attaquent le train dans lequel je me trouvais
Damasdécembre 1919
Damas, grâce à de nombreux travaux - travaux de propagande exécutés au cours de ces derniers treize mois, s'est élévé à la dignité de centre panislamique. Si, pour les Arabes, La Mecque est la ville sainte, Damas est, présentement, la cité intellectuelle.
Le Palace Hôtel était le rendez-vous des "purs"... C'est le club arabe... ces messieurs étaient à table. Ils étaient à table d'hôtes... Vous permettez? dîmes-nous. "Soyez le bienvenu". C'étaient des docteurs, des avocats, des conseillers à la cour ... Dix minutes après, ces incorruptibles, qui, deux fois par semaine, dans leur salle basse, nous condamnent à mort, nous chiens d'Occident, discutaient avec moi, en m'appelant : "Mon cher!"
L'Excelsior 29 décembre 1919
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Les fanatiques de Damas, capitale de l'émir Fayçal, entretiennent la terreur
Damas sert, présentement, de capitale au royaume présomptif de Fayçal. C'est, de plus, la cité de l'attente atterrée. Quarante hommes, dont vingt gamins... le club arabe, El Nadi el Arabi, terrorisent les trois cent mille habitants de la ville des jardins, des roses et des eaux. Le club arabe arme les bras. Il a des fusils et des grenades.
L'Excelsior 31 décembre 1919
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des bandes de brigands sont descendues des montagnes
Ce qui se passe en Syrie
De Mersina à Adana, le général Gouraud est partout acclamé
Une visite à l'émir Zéïd
Les quatre fils du roi Hussein
L'itinéraire de Beyrouth à Jérusalem
Un cardinal de France a célébré la messe de Noël à Bethléem
Scènes orientales de révolution au Caire
Le royaume de sable de l'émir Hussein
L'agitation nationaliste parmi le peuple égyptien
L'Excelsior 5 février 1920
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Le massacre d'un peuple
L'Excelsior 7 février 1920
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Un peu de lumière sur nos difficultés dans le Levant
Comment et pourquoi Fayçal, fils d'Hussein, reçut une couronne
Damas, capitale de l'émir Fayçal
L'organisation de l'anarchie
Six articles parus dans LE PETIT MARSEILLAIS
Le Petit Marseillais 3 janvier 1920
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Le Club arabe de Damas sème la terreur parmi 300 000 habitants
Le Petit Marseillais 5 janvier 1920
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Les difficultés de la France
Le Petit Marseillais 14 janvier 1920
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Quel sort sera fait à Jérusalem ?
Le Petit Marseillais 24 janvier 1920
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L'EGYPTE RECLAME son indépendance
Le Petit Marseillais 26 janvier 1920
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Le nouveau royaume du Hedjas
Le Petit Marseillais 2 février 1920
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La situation s'aggrave en Egypte
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